23/04/2014
"TU ES PURE RéALITé."
© Photo ci-dessus : http://sobusygirls.fr
"A." - Ma Muse.
Noble Amazone,
Tu es pure réalité,
A mes yeux,
Tu comptes plus que tout au Monde
Ton sourire silencieux me met à nu,
Ton regard brûlant me fait fondre d’envie,
Ton décolleté échancré captive ma bouche
Sur tous les murs de la ville,
Je peins tes yeux gris-bleu,
Tes rondeurs impudiques épanouies,
Rendent mon regard oblique
Je suis l'archer qui tend ta corde libre,
Je suis le paon faisant la roue pour te plaire,
Je suis l'ange qui perce ton cœur,
En décochant une larme de bonheur
© Photo ci-dessus : http://www.plurielles.fr
Ingénue sous tes sous-vêtements,
En transit sensoriel,
Tu es une harpe sacrée que je fais vibrer
Invité à nos Noces païennes,
Le vent emporte autant de braises incandescentes,
Que de notes partagées,
Merlin en est témoin !
Et du gai ruisseau d'où coule mon âme vive,
J'entends tinter les gouttelettes sur les galets de tes rives
Sauvage, je m'élance,
Au travers de l’écume de tes eaux bouillonnantes,
Dans tes flots argentés
Langoureuse féminité,
Je dépose sur la rose rouge de tes lèvres,
Un baiser à savourer à Deux
La rosée tardive recouvre ta beauté limpide,
Tu resplendis comme un arc-en-ciel,
Et je succombe d’aise pour toi mon Sanctuaire
© Jean DORVAL, le 22/04/2014, pour LTC Poésie.
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16/04/2014
"LA FLEUR DU MâLE."
"A." - Ma Muse.
Dans la nuit brune de ta chevelure,
Sur ton front repu d’émotions,
Je voyage au fil du temps qui passe,
Je suis dans tes pensées,
Et tu occupes tout mon esprit
Tu es Phœbé à la couronne d'or,
Le corps beau libre passant,
La bombe incandescente qui me ranime
Que tu es belle quand tu me souris,
Quand la joie s’envole de ta bouche,
Comme un papillon bleu
Alors à tire-d’aile, je chante ma Victoire pour toi,
Celle de t’avoir mise à nue pour ma plus grande gloire,
Je baise tes pieds, tes longues jambes,
Toute l’avant-garde de mon désir pour toi
Tu es mon rêve éveillé,
Mon océan bouleversé,
Ma tanière coquine,
Pour qui je chante sans cesse ce refrain insensé
Partageons ce baiser à deux,
Ce baiser pour deux,
Embrassons-nous à tout moment,
Pour mieux ressentir l’écume des jours
Je mets mes mains mouillées sur tes hanches,
Afin d’y faire couler une eau fraîche et limpide,
Jusqu’à tes limites intimes
Ma Belle,
Comme on rallume un Soleil,
Au cours de ma demande en épousailles,
Je compte sur ta bonté,
Car sans modestie aucune, je t’aime
Mon étoile filante,
En écoute rapprochée,
Je suis le seul Abonné à ton cœur,
J’adhère à ta LoveBoxe
Avec toi, je réapprends à cultiver un bonheur simple,
Et de notre grand lit-créateur,
Nous parcourons le Nouveau Monde,
En renouvelant notre découverte
Du bout de mes lèvres, je suis le berger de tes soupirs,
Je me grise à volonté,
De ta peau brûlante et de ta douceur gourmande,
De ton charme profond, magique,
Comme au buffet de l’Eternité
© Jean DORVAL, le 15.04.2014, pour LTC Poésie.
Crédit photos : © http://www.artistic-nude-images.com
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15/04/2014
"JE SUIS CELUI QUI MURMURE à TES OREILLES."
"A." - ma Muse,
Je suis celui qui murmure
A tes oreilles des mots doux,
Ceux que tu attends
Depuis que je te connais,
Le souffle de l’envol retrouve son rythme,
L’aube a un nouveau zéphyr,
L’aube a un nouveau sourire
Sous les nuages argentés,
Le lit du torrent de la Vie,
Nous porte l’un vers l’autre
Quand la nuit s’enfuit,
Glissons à l’unisson sur les flots argentés,
Sans retenue
Vertiges d’allures lascives,
Femme d’accords majeurs,
Tu réjouis tout mon être-chair
Moissonnons ensemble le vivant,
Brassons le merveilleux, l’éphémère renouvelé,
Vainquons jusqu'aux déserts arides
Aux coups redoublés du vent,
Tombons, main dans la main,
Afin de mieux ressentir l’abîme du désir
Tu es le fruit charnel,
Savouré du bout des yeux, puis des lèvres,
Mordu à pleines dents
© Photo ci-dessous : http://dessintraitdunion.net
La voile libre de notre bateau ivre drape l’horizon,
Nos sens ne sont plus vagues,
Ce sont des embruns déchaînés, le flot échoué sur la grève
Nous sommes la Voix de la déraison,
Rien ne peut arrêter l’instant présent,
Ni le partage de la folle passion
J’embrasse ta bouche,
Comme on va à la cueillette aux baisers
Chaque jour, bercé par l’émotion,
Je me blottis entre tes seins, comme pour mieux renaître
Mon cœur est plein de vers qui osent tout pour toi,
Tu es la Dame de mon cœur,
Celle qui me consume de l’intérieur
Ton miel est un don,
Je touche ta Lumière du bout du doigt
Tu fais éclore le soleil aux aurores,
Alors, le jour ruisselle comme enfanter par toi,
Tu répares le Monde d’un coup de baguette de Chef d’orchestre,
Et rajeunis à perpétuité mon Amour pour toi
Alternativement,
Tu me rends feu de Joie,
Tout feu de toi !
Le long de l’escalier menant à notre couche,
J’allume pour toi un cierge dédié à l’Amour,
Un Phare dans la nuit câline,
Ce feu sacré caresse ton corps que je parcours dans le clair-obscur
Ma flamme rampe, lèche ton corps,
Scintille jusqu’à la pointe de tes seins,
Nos bras épousent l’Univers,
De magiques spirales mêlent nos empruntes
Nos soupirs allument la voûte stellaire,
Ravivent les braises de l’Éternité,
Nos voix ne sont plus faibles,
Elles clament le renouveau du Printemps
Nous sommes les voyageurs de Saturne,
Qui se cherchent, se recherchent,
Et s’atteignent finalement toujours
Nous sommes les Amants de la Tendresse,
Les voyageurs de nocturnes transports,
Qui signent sous le regard des Anges,
Leurs plus belles lettres de faiblesse,
Leurs plus beaux mots d’allégresse
Nous ne pouvons réaliser notre salut,
Qu’en entrant l’un dans l’autre
Au temple de nos désirs,
Nos deux corps consacrés, réservés, se tutoient,
S’abreuvent à la source du frisson
Je suis celui qui murmure
A tes oreilles des mots doux,
Ceux que tu attends
© Jean DORVAL, le 13 avril 2014, pour LTC Poésie.
Crédit photos : © http://www.artistic-nude-images.com
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05/04/2014
"METZ VAUT BIEN UNE MESSE !"
La gare.
A la nuit tombée, il est des villes où souffle l’esprit....
Il est des cités qui tirent l’âme de la léthargie
Des lieux inspirateurs dont les cahiers de poésies s’enrichissent
Des lieux aux « vers luisants »
Où il n’est point de déracinés
Comme aux jardins sur l’Oronte
Montage-photos messin en UB-2.3.0.
D’un élan passionné, je l’affirme
Metz la nocturne vaut bien une messe
Saint-Etienne dévoile alors ses Chagall luminescents
Et le « Sculpteur de Lumière » Yan Zoritchak l’indécent,
de Saint-Pierre-aux-Nonnains s’en fait l’écho effervescent
La nonchalance estivale invite à de douces promesses
La gare suite...
Sur des flancs millénaires baignés par la Moselle
Que l’on aperçoit de la Butte Sainte-Croix
Se reflète un clair de Lune lascif
Esquissant à la dérive une fluide Demoiselle
Aux charmes rendant possessif
Le CPM de nuit.
Conteuse de mémoires, Metz la tolérante,
Harmonieuse confrontation d’Histoire dérisoire
Hors de tes remparts tu fus jadis errante
Mais bien vite abolis furent tes souvenirs illusoires
Suivez les ballons dirigeables...
Bleutées comme l’étoffe partagée de Saint-Martin
Tes eaux révélées du Port Saint-Marcel
Forment l’encre inspiratrice de la plume de Verlaine
Berceau limpide des « Fêtes galantes » ou de la « Sagesse »
Les poètes maudits en ton sein furent inscrits
Un des Chagall de la Cathédrale Saint-Etienne de Metz...
La maison de Rabelais
Nous rappelle qu’en guise de bonnes victuailles
Pantagruel aurait bien fait ripaille de notre bonne vieille « tot’prête »
A l’Opéra-Théatre belle lotharingienne
Donne nous comme à l’Amphithéâtre jadis
Notre verbe et nos entrechats quotidiens
Même si pour cela, en Fournirue, nous devions en perdre « les têtes »
Rencontre du 3ème type, Place Saint-Louis...
De la Fête de la Musique ton Arsenal comme tes Rues résonnent encore
Et tu nous pousses jusqu’à l’aurore
Quand de la Place Jeanne d’Arc coule la bière blonde couleur d’or
Aux Trinitaires, Sainte-Ségolène jure de son innocence alors
A la Fête Nationale ton ciel s’illumine de bouquets tricolores
Et de beaux artifices resplendissent
Metz-Etincelle, tu portes ton habit de poussière de comètes en ©Technicolor
Et les messin(e)s sous le charme t’applaudissent
Le temple neuf.
Tandis que de gerbes cristallines vieilles de quarante ans
Tu t’animes mutine
Exhaussant nos prières
Du Lac aux Cygnes, tu contes tes opalines
Et non loin de là, ton Corso parade multicolore
Comme au plus sublime soir du Carnaval de Venise
L’exubérance fleurie insuffle l’âme au décor
Et du haut de l’écrin le plus beau
L’Elue sucrée et tentatrice du panier choyé des Mirabelles,
Fruit défendu, dévoile ses charmes, ceinte de ses dauphines
Les quais de la Moselle au centre ville.
Tout âge portant ses fruits
Il est grand temps pour nous de les cueillir
Ces Mirabelles là symbolisent l’éternel féminin
Le fruit entendu
Et au mai de l’automne
Ces pulpeux délices passeront la promesse des fleurs
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19/03/2014
"LES SALTIMBANQUES DE L’AMOUR HEUREUX."
Ma douce Amie,
Ma Muse
Ma chanson,
Notre chanson,
Parle de nos beaux jours,
De ces jours heureux,
Ceux de nos tendres baisers,
Qui même de loin nous poursuivent
© Photo ci-dessus : http://www.artistic-nude-images.com
Nous sommes une consolation l’un pour l’autre,
La ligne sensuelle à haut-débit animant tous nos songes
Tes lèvres merveilleuses
Me rappellent chaque jour combien nous nous aimons
En ta présence,
Je ne suis ni sombre, ni mesuré
Ta nudité m’habille de perfection
Je délire d’affection rien qu’en pensant à toi
Tu coules en moi comme une rivière
Je n’arrive pas à dormir quand tu n’es pas là
© Photo ci-dessus : http://www.artistic-nude-images.com
Je t’appartiens,
Sans toi, la terre n’a plus de couleurs,
Et le ciel s’obscurcit
Le dialogue muet de nos regards m’électrise,
Je demande ta main
Je suis comme un arbre,
Je te protège,
Et tu t’étends sous mon ombre
Je ne peux ignorer mon cœur,
Car tout vient de toi,
Dont je connais tout
© Photo ci-dessus : http://www.artistic-nude-images.com
Je ne pourrais jamais guérir de toi,
Et pourtant tu me guéris de tout
Tu es un Phare sentimental dans la nuit de la Vie,
Avec toi à mes côtés, l’Amour a enfin un sens,
Je ne peux jamais totalement m’en rassasier
Tu ouvres mon esprit,
Comme on ouvre une porte fermée,
Que l’on croyait définitivement condamnée
Ballade du temps présent,
Je t’offre à la criée mes sentiments en exclusivité,
Je vis l’Instant pour toi,
Et seulement avec toi
© Photo ci-dessus : http://www.artistic-nude-images.com
Laura, ma belle Lorraine,
Ta sensualité grandeur nature me rend enfin mature,
Ton Amour est mon Maître,
Je renais en toi à volonté pour mieux te servir
Je mords doucement tes cheveux,
Je baise ta bouche aimante,
Je pétris tes seins avec délicatesse,
Tes mamelons se dressent comme deux sentinelles
© Photo ci-dessus : http://www.docteurdiacakis.com
Tu regardes mes yeux,
J’embrasse ta peau, comme on dévore un rêve,
Je ne peux me lasser de ta passion,
Sous la pluie, nous sommes plus chauds que la braise
Il me faut autant d’Amour que de beauté,
Et tu combles toutes mes attentes
Ma gloire tout entière est pour toi,
Que tu es jolie, que tout me semble délicieux en ta présence,
J’ai mis la main sur ton cœur,
Et j’écoute ta tactique hardie
Capitaine au long cours, ivre de toi,
Je t’ai prise sur mon navire qui chavire,
Tu es mon Inde exilée,
Avec toi, je ne crains pas la trahison
© Photo ci-dessus : http://www.artistic-nude-images.com
Frapper à mon cœur,
C’est frapper dans le beau,
Avec toi, j’entends le Ciel,
Et j’y monte pour toujours en ta plaisante compagnie
© Jean DORVAL, le 14 mars 2014, pour LTC Poésie.
18:25 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "les saltimbanques de l’amour heureux.", les phares, charles baudelaire, "la fiancée aux seins nus.", arne mattson, "elle n’a dansé qu’un seul été.", le film, edvin adolphson, ulla jacobsson, john elfström, drame, romance, göran, kerstin, entement toi et moi, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
25/02/2014
PLEINS "PHARES" SUR LE CPM !
La poésie inspire à n’en pas douter la nouvelle exposition du Centre Pompidou-Metz (CPM) : "Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes, Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum, Sont un écho redit par mille labyrinthes ; C’est pour les cœurs mortels un divin opium ! C’est un cri répété par mille sentinelles, Un ordre renvoyé par mille porte-voix ; C’est un phare allumé sur mille citadelles, Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois !" Inaugurée le 14 février dernier, le jour de la Saint-Valentin, cette nouvelle expo, résolument placée sous l’égide du romantisme, intitulée "Phares", a pris comme fil conducteur ces extraits du poème "Les Phares"(1) de Charles Baudelaire (in "Les Fleurs du Mal", 1857), mettant en avant, en dehors de toute chronologie, huit grands peintres (Rubens, Léonard de Vinci, Rembrandt, Michel-Ange, Puget, Watteau, Goya et Delacroix), des "Phares", véritables jalons de l’Histoire de l’Art Classique. Ces quelques vers ont permis au CPM de faire un parallèle avec l’Art Moderne, en présentant dix-huit artistes et une vingtaine d’œuvres, des "phares" pour l’Art Moderne [Juan Miró, Yan Pai-Ming, Fernand Léger, Joseph Beuys, Simon Hantaï, Louise Nevelson, Robert Delaunay, Franck Stella, Pierre Soulages, Jean Degottex, Pierre Alechinsky, Sam Francis, Joan Mitchell, Dan Flavin, Robert Irwin, Anish Kapoor, Claude Viallat et Pablo Picasso (avec son sublime "Rideau de scène pour le ballet Mercure" de 1924, mettant en scène ses personnages fétiches issus de la Commedia dell’arte : Arlequin et Pierrot)], eux aussi de véritables "jalons dans le temps" selon Hélène Guenin, Responsable du Pôle Programmation au CPM. Des œuvres majeures, donc, majestueuses et hors normes, qui trouvent toute leur place dans "LA" Grande Nef du CPM, taillée sur mesure. "Un lieu unique en Europe par son volume !", comme le dit si bien Laurent Le Bon, le Directeur du CPM.
UNE SéLECTION D’ŒUVRES TRèS RAREMENT MONTRéES AU PUBLIC.
L’exposition "Phares" met en valeur une sélection de chefs-d’œuvre rarement montrés au public en raison de leur format monumental. Elle revient aux fondamentaux du CPM et est entièrement réalisée à partir de prêts de la Collection du Centre Pompidou, Musée National d’Art Moderne, de Paris. Sept artistes exposés sur dix-huit sont encore vivants. Cela a permis d’obtenir un maximum de conseils afin de placer les œuvres au mieux. Par exemple, pour positionner "Orangé, formes bleu clair" (1970) de Claude Viallat - une toile peinte avec des colorants et de la résine acrylique, de près de 12,50 mètres sur 2, suspendue sur une tringle au cœur d’un ryhad avec vue panoramique - le point de vue de l’artiste a été essentiel. Le making-of de l’expo montre d’ailleurs l’arrivée et l’installation au CPM de cette longue et imposante toile de Viallat, roulée à cause de ses dimensions hors normes. La scénographie de l’expo, quant à elle, est signée Christophe Aubertin et Simon Perdereau. Elle reprend des éléments originaux de cloisons conçus par Nicolas Groult et Sylvain Roca pour l’expo "Vues d’en Haut", et ce, dans un louable souci d’économies et de recyclage. L’expo ne suit aucune chronologie, couvre les principaux mouvements artistiques du début du XXe siècle à nos jours, et offre à chaque œuvre des espaces dédiés avec un regard confortable et différent pour chaque artiste. Des cycles thématiques viendront rythmer les deux années de présentation de cette expo et différents thèmes y seront successivement abordés en 2014 : le geste, l’ombre et la lumière, la figuration et l’abstraction. Chaque œuvre a son propre cartel développé, auquel est joint un cartel "jeune public", pédagogique et ludique, comprenant des anecdotes, des questionnaires, des devinettes et des petites expériences à réaliser, afin selon Laurent Le Bon de donner "un sentiment légitime d’égalité devant l’émotion que procure chaque œuvre". Dès juin 2014, afin de faire évoluer cette expo de longue durée, qui se déroulera sur deux ans, une documentation plus développée constituée de photographies, de vidéos d’archives, de témoignages et de citations d’artistes remplacera les actuels cartels et permettra au visiteur d’approfondir sa connaissance des œuvres présentées et le contexte de leur création. Une exposition de "Géants" qui a nécessité une réflexion de tous les instants, par rapport au format contraignant des œuvres. D’ultimes ajustements ont été nécessaires dans bien des cas, au moment de l’accrochage d’œuvres, rarement exposées et/ou prêtées, emblématiques de la carrière des artistes concernés ou au contraire atypiques montrant une autre facette de leur créativité.
La séance de piano avant l'inauguration officielle...
DES GéANTS DE L’ART MODERNE, JALONS DE LA NOUVELLE EXPO DU CPM !
L’expo "Phares", contrairement aux autres expos organisées par le CPM, ne comprend pas de section et encore moins de thème défini. Elle entraîne le visiteur à la découverte ou la redécouverte de Géants de l’Art Moderne, aux œuvres "Phares". Pour le plaisir des sens, on peut aborder cette expo de deux manières possibles : soit on passe de l’ombre à la pure lumière, et du noir et blanc à la couleur ; soit on s’oriente de la figuration à l’abstraction, avec des œuvres montrant des personnages, des figures humaines, laissant peu à peu place à des paysages, puis à l’abstraction. Chacun ayant à cœur d’aller voir cette expo, aussi il n’est pas nécessaire de faire une analyse de toutes les œuvres. Un échantillonnage s’avère donc utile. Le parcours de cette expo commence et se termine sur une palette de pures couleurs, totalement déroutante, "incarnée" par l’huile sur toile de Juan Miró, intitulée "Personnages et oiseaux dans la nuit", aux impressionnantes dimensions : 274,5 cm sur 637… Ces oiseaux multicolores invitent le visiteur à l’évasion… Cette œuvre créée en 1974 par l’artiste dans son atelier de Palma de Majorque représente un univers mêlant l’abstrait et le mystère. Un monde torturé si cher au peintre où le noir est une couleur qui rehausse, habille, toutes les autres.
A la suite de Miró, on trouve Yan Pai-Ming. Cet artiste franco-chinois, né en 1960, dont l’atelier se trouve à Dijon - qui était présent lors de l’inauguration de "Phares" - présente ses œuvres baptisées "Survivants", auxquelles le CPM a consacré une salle. Ce polyptyque d’huiles sur toile (soit 7 panneaux, de 230 cm sur 390, chacun), à l’exceptionnel camaïeu de noirs, de gris et de blancs, est une commande faite en 2000 par le Centre d’Art Sacré d’Évry (intégrée depuis 2003 à la Collection du Centre Pompidou, Musée National d’Art Moderne, de Paris), exposée dans un premier temps à la Cathédrale d’Évry(2), nommée "Épiphanies", et qui met en exergue les réflexions de l’artiste sur la Vie après la mort. Ces tableaux comprennent, entre autres, un autoportrait de l’artiste, un portrait de Bouddha et une représentation de Mao sur son lit de mort. Yan Pei-Ming a obtenu une reconnaissance internationale grâce à SA nouvelle conception du portrait, héritée de ses premières œuvres monumentales influencées par la propagande maoïste issue de la Révolution Culturelle ; ouverte brutalement au printemps 1966 et achevée en 1976, et qu’il a vécue de 6 à 18 ans. Ce format inhabituel révèle son talent, invite l’œil du visiteur à pénétrer dans les visages des sujets comme on circule du regard dans un paysage. L’Artiste traduit l’universalité de l’Humanité, avec un minimum de moyens pour un effet maximum, de part son geste vif et spontané. L’utilisation de la bichromie (le noir et le blanc) intensifie son trait, le rend plus réaliste. Les parties évidées de ces œuvres favorisent l’imaginaire du visiteur. Yan Pai-Ming interrogé affirme avoir travaillé "l’image de la survivance et de la réparation, le monde de la mort ressuscitée." Tout un programme !
Puis, on aborde la "Composition aux deux perroquets", signée Fernand Léger, et réalisée entre 1935 et 1939. Toujours dans ses thématiques de prédilection, l’artiste immortalise l’arrivée du Front Populaire au pouvoir en 1936, à mi-chemin entre progrès social et premiers congés payés. Cherchant à équilibrer son œuvre, l’artiste rajoute un élément extérieur sur les mains de certains de ses personnages : deux perroquets colorés qui donnent un petit côté exotique à sa composition en rupture avec son côté hiératique et massif général. Il oppose aussi d’imposantes formes géométriques à ses habituels personnages charnus "à la Gauguin" : des nus féminins et un homme en débardeur à rayures. Une œuvre qui malgré sa taille a été présentée dans plusieurs villes des Etats-Unis d’Amérique pendant la Seconde Guerre mondiale, avant d’être offerte au Musée d’Art Moderne de Paris en 1950.
Au final "Sans titre" (2008) d’Anish Kapoor reste l’œuvre qui s’impose le plus parmi tous ces "Phares". Incontournable pour le visiteur en fin de scénographie, cette grosse cerise concave - ce majestueux hémisphère hypnotique, cet œil cyclopéen "à la Big Brother" dévorant toutes les formes qui passent à sa portée - est constituée intégralement de fibre de verre, de résine et de peinture. Elle a une profondeur est de 150 cm pour un diamètre de 302 cm. Anish Kapoor est une artiste britannique d’origine indienne, née en 1954. Polyvalente, elle se définit comme étant un sculpteur-peintre. Elle doit sa reconnaissance internationale à ses œuvres composées de formes géométriques, recouvertes de pigments purs. La spiritualité de son cheminement artistique et sa quête d’un monde poétique marient à la perfection l’infini et l’au-delà du visible. Ses effets d’optique surgissent continuellement dans l’environnement de son œuvre réfléchissante, savamment polie, et interrogent le visiteur sur leur signification. L’expérience sensorielle causée par cette œuvre-miroir déformante bouleverse au plus profond de l’âme le visiteur, et la perception qu’il peut avoir de l’image qui se réfléchit de manière complexe. Ainsi le visible devient invisible, et vice-versa. On assiste à un passionnant jeu d’illusions d’optiques, confondant le vide et le plein, l’intérieur et l’extérieur, l’endroit de l’envers, ainsi que le matériel et l’immatériel. Les propriétés réfléchissantes de cette œuvre, sur fond rouge pourpre, absorbent et reflètent à la fois la lumière. Le visiteur attentif, qui s’attarde, y perd tous ses repères, la notion même du temps, entre en rêverie. Une sculpture déjà été exposée à l’Église des Trinitaires de Metz au cours de l’Expo "Constellation" qui a eu lieu du 15 mai au 4 octobre 2009 ; un rendez-vous culturel de grande envergure qui préfigurait l'ouverture du Centre Pompidou-Metz au Printemps 2010.
Elodie Stroecken est co-Commissaire de l’expo "Phares".
IN FINE…
Au travers de l’expo "Phares", on se rend compte que "Le (trait de, ndlr) génie est le phare (…)"(3) de l’action culturelle menée par Laurent Le Bon, depuis 2010, avec toute son équipe de collaborateurs, dont la devise pourrait être "Donner du bonheur et faire du bien, voilà notre loi, notre ancre de salut, notre raison d'être, notre phare. (…)"(4) Cette expo reste un "Phare" culturel faisant passer le visiteur de l’ombre à la lumière, du figuratif à l’abstrait, et ce, comme par enchantement. Mais, n’est-ce pas ce qui fait du CPM, depuis son ouverture, ce Magicien au chapeau chinois, "LE" (nouveau) "Phare de la Lorraine" ?
© Jean Dorval, le 24.02.2014, pour LTC Arts.
Notes :
(1) Source documentaire : http://poesie.webnet.fr
(2) La cathédrale de la Résurrection Saint-Corbinien est une cathédrale diocésaine catholique. Si l'on excepte la Basilique-cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille de Lille, achevée en 1999, mais démarrée en 1854, la cathédrale d'Évry est la seule construite en France au XXe siècle,
(3) In les "Choses vues" (1887-1900) de Victor Hugo,
(4) Extrait de "Fragments d'un journal intime" (1884, 1887, 1923, 1927) de Henri Frédéric Amiel.
L'INTERVIEW DE CLAIRE GARNIER by JD :
JD : Bonjour Claire Garnier (CG), vous êtes co-Commissaire de l’expo "Phares" avec Elodie Stroecken, qui est Chargée de Coordination du Pôle Programmation au CPM. Elle sera co-Commissaire de nouveau pour l’expo "Tania Mouraud" qu’organise le CPM en 2015. Le fait que ce soient "deux jeunes femmes" qui assurent le co-Commissariat de "Phares" a été chaleureusement salué par Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication, présente pour l’inauguration de cette expo. Vous avez œuvré avec complicité et brio pour la réussite de cette présentation unique en son genre avec Elodie. Pouvez-vous présenter votre parcours professionnel aux lecteurs d’LTC Arts ?
CG : Bonjour Jean, je suis Commissaire d’Expositions, Chargée de Mission auprès du Directeur du Centre Pompidou-Metz, Laurent Le Bon. J’ai été en 2012 co-Commissaire, avec lui pour les expositions "1917" et "Parade". Comme déjà précisé, en 2014, je suis co-Commissaire de l’expo "Phares" avec Elodie Stroecken. Je travaille depuis un peu plus de cinq ans au Centre Pompidou-Metz. J’ai aussi participé à la coordination de l'exposition d'ouverture du Centre Pompidou-Metz "Chefs-d'œuvre ?" en 2010. Je n’ai pas été impliquée dans le projet du Centre Pompidou-Metz dès 2003, mais depuis 2006, et plus concrètement depuis 2008.
JD : Pourquoi avoir choisi de mettre en place une exposition de "longue durée" (deux ans) pour seulement une vingtaine d’œuvres, au lieu de proposer, comme de nombreux politiciens locaux ou visiteurs le souhaitent, une exposition "permanente" de grande envergure à l’image d’autres musées nationaux comme le Louvre ou Orsay ? Créer une exposition permanente pourrait pourtant relancer la fréquentation du CPM…
CG : Une exposition "permanente" qui existe pour toujours, cela n’existe pas pour diverses raisons, comme la conservation et la disponibilité des œuvres. De plus, quand on regarde de plus près les accrochages dits "permanents" - même au Centre Pompidou de Paris - les présentations ne durent en fait que deux ans maximum. Et durant cette période, les œuvres sont partiellement renouvelées pour les mêmes raisons. Un accrochage dit "permanent" durant environ deux ans, aussi le CPM est bien sur une durée équivalente. Cependant "Phares" reste une exposition même si elle est de "longue durée".
JD : Mais les Musées d’Orsay et du Louvre - qui sont pour l’Art Classique ce que le CPM est à l’Art Moderne – ne possèdent-ils pas des expos permanentes ? Pourquoi le CPM n’arrive-t-il pas à en faire autant en parallèle d’expos temporaires ?
CG : Je connais moins le cadre des Musées d’Orsay et du Louvre, néanmoins le Musée d’Orsay a vu récemment son accrochage revisité entièrement, et là encore, pour permettre des prêts à d’autres Institutions ; mais aussi pour cause de restauration. Il y a régulièrement des mouvements d’œuvres au sein de ces accrochages dits "permanents".
JD : Le CPM consacrera-t-il un jour une galerie complète dédiée à des œuvres d’artistes lorrains contemporains ?
CG : Cette idée ne correspond pas du tout au projet culturel du Centre Pompidou-Metz. En revanche, il a toujours été acquis que soient associés régulièrement des artistes lorrains aux différentes expositions temporaires à caractère international produites par le Centre Pompidou-Metz.
JD : Merci Claire pour cet intéressant interview.
CG : De rien Jean.
© Jean Dorval, le 24.02.2014, pour LTC Arts.
© Crédit photos : photographe : Jean DORVAL pour LTC Arts 2014 ; droits pour les photos d’œuvres d’art : les Centres Pompidou-Metz et Paris - ADAGP Paris 2014 ; reproduction partielle de quelques parties du bâtiment du Centre Pompidou-Metz faite avec l’aimable autorisation de Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines Architectes.
03:52 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : claire garnier, co-commissaire d'exposition, interview, pleins "phares" sur le cpm !, centre pompidou-metz, phares, expo, exposition, pablo picasso, jean dorval, jean dorval pour ltc arts, juan miró, yan pai-ming, fernand léger, anish kapoor, galerie talents d'art, à metz, les phares, charles baudelaire, "la fiancée aux seins nus.", arne mattson, "elle n’a dansé qu’un seul été.", le film, edvin adolphson, ulla jacobsson, john elfström, drame, romance, göran, kerstin, entement toi et moi, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football | Facebook |
19/02/2014
"LES PHARES" (in "Les Fleurs du Mal", 1857) DE CHARLES BAUDELAIRE, SOURCE D'INSPIRATION POéTIQUE (de la nouvelle expo) DU CPM...
Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse,
Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer,
Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse,
Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer ;
Léonard de Vinci, miroir profond et sombre,
Où des anges charmants, avec un doux souris
Tout chargé de mystère, apparaissent à l'ombre
Des glaciers et des pins qui ferment leur pays,
Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures,
Et d'un grand crucifix décoré seulement,
Où la prière en pleurs s'exhale des ordures,
Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement ;
Michel-Ange, lieu vague où l'on voit des Hercules
Se mêler à des Christs, et se lever tout droits
Des fantômes puissants qui dans les crépuscules
Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts ;
Colères de boxeur, impudences de faune,
Toi qui sus ramasser la beauté des goujats,
Grand coeur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune,
Puget, mélancolique empereur des forçats,
Watteau, ce carnaval où bien des coeurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant,
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant ;
Goya, cauchemar plein de choses inconnues,
De foetus qu'on fait cuire au milieu des sabbats,
De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues,
Pour tenter les démons ajustant bien leurs bas ;
Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges,
Ombragé par un bois de sapins toujours vert,
Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges
Passent, comme un soupir étouffé de Weber ;
Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum,
Sont un écho redit par mille labyrinthes ;
C'est pour les coeurs mortels un divin opium !
C'est un cri répété par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé par mille porte-voix ;
C'est un phare allumé sur mille citadelles,
Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois !
Car c'est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité !
© Photos : Pablo Picasso extraits du "Rideau de scène pour le ballet Mercure, 1924" ; et Centre Pompidou-Metz, représentation de quelques parties du bâtiment, reproduites avec l’aimable autorisation de Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines Architectes.
INFO+ : http://baudelaire.litteratura.com/
& http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Baudelaire
http://www.centrepompidou-metz.fr/phares
01:30 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : les phares, charles baudelaire, "la fiancée aux seins nus.", arne mattson, "elle n’a dansé qu’un seul été.", le film, edvin adolphson, ulla jacobsson, john elfström, drame, romance, göran, kerstin, entement toi et moi, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
10/02/2014
"LA FIANCéE AUX SEINS NUS." (1)
Extrait du film : "Elle n'a dansé qu'un seul été."
A ma Muse.
Ma tendre Aimée,
Mon bel Amour,
La liberté, elle-même,
Ne pourra jamais être aussi généreuse que nos rêves
C’est l’été !
Donne-moi la main,
Et ensemble allons près du lac argenté
Aimons-nous autant que le temps qui passe
Baissons nos regards
Pour mieux vaincre notre timidité
Et dans un embrun de passion, en noir et blanc,
Fusionnons nos âmes
Ta petite robe défaite dans l’obscurité
Se fait l’écho
De tes cheveux et de tes yeux foncés
Nos esprits se prononcent,
Sans discontinuité,
Des mots doux à l’oreille
C’est le temps des moissons
Embrassons-nous chaque jour un peu plus
Voici le banc de nos premiers sourires
Celui de l’été campagnard qui n’en finit pas
Comme on travaille la terre,
Notre lumière éclaire ton front,
Chérit nos corps à volonté
En cette veille de la Saint-Jean
Nos lèvres s’épousent joyeusement
Dansons toute la Vie l’un contre l’autre
Pour voir un autre extrait du film "Elle n'a dansé qu'un seul été" :
http://www.cinetrafic.fr/arne-mattsson
Mes yeux dans les tiens,
Ta tête sur mon épaule,
Le présent nous dévore
Bouquet de fleurs des champs,
Pluie de petits baisers,
Ma belle ces fleurs là
Vivront toujours dans nos cœurs,
Ce sont celles pour qui
On quitte tout par bonheur
Allongés en tête à tête dans les herbes folles,
Ta poitrine nue attise en moi
Un feu Grand Format
A couper le souffle
L’un en l’autre,
Nous ne sommes plus invisibles,
Nos empruntes s’évaporent
Pour ne plus jamais se séparer
Joli brin de femme
Auprès de toi, je fonds comme de la cire
Il y aura d’autres fleurs
Pour toi, mon toit
Le tonnerre se rapproche,
Toi aussi,
Embrasse-moi Ô Claire de Lune
Au grand jour, comme dans la nuit,
Je te regarde comme personne d’autre,
Ton corps prolonge le mien
Viens ma doulce Amie te coucher près de moi
En une seconde, nous sommes déjà au-delà de nos ombres
Il nous faut nous aimer vivants comme si demain n’existe pas
Bien aimer, c'est follement aimer,
Nos cœurs immortalisent, comme pour la première fois,
Notre Amour en partage
Ce pas continu fait l’un vers l'autre,
L’un pour l’autre
© Jean DORVAL, le 10.02.2014, pour LTC Poésie.
Note : (1) D’après le très beau film d’Arne Mattson "Elle n’a dansé qu’un seul été."
INFO+ : http://fr.wikipedia.org/wiki/Elle_n'a_dansé_qu'un_seul_été
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05/02/2014
"LENTEMENT TOI ET MOI."
© Photo ci-dessus : http://pixelexion.free.fr
A ma Muse.
Mon Amour
Lentement ta beauté
Me fait renouer avec l’Instant même
J’ai envie d’honorer ta verte prairie
Comme on sème le bon grain dans une plaine fertile
Tu es plaine de promesses et d’allégresse
Je suis à deux doigts de l’emprise
Et je ne peux lâcher prise
Tu m’inondes d'une plénitude en partage
J’inonde à ta suite l’Instant présent
Nous tutoyons ensemble lentement la Petite Mort
Transport collectif en In et Out
Lecteurs de cœur à cœur en corps à corps
Musique de l’âme qui fait s’élever le vent
Comme hypnotisé,
A chaque Vie à tes côtés,
Je suis celui qui sait te trouver,
Celui qui sait te retrouver
Jamais lassé de ton aide câline
Refaisant toujours le chemin de ton cœur
Je suis esclave de l’altitude de ta magnitude
Sans changer de repère, j’atteins ta source
© Photo ci-dessus : http://pixelexion.free.fr
Nu féminin zébré sur le dos par Lucien Clergue.
Peu m’importe le temps qui passe,
J’ôte tes vêtements avec fougue
Comme on déshabille un premier rendez-vous
J’investis ton intimité
Sans fin, je te remonte comme le ressort d’une montre
Tu es mon tourbillon d’émotions
Celui qui éblouit mes yeux brouillés de plaisir
Avec Toi,
Mon fil conducteur,
Mon cœur fonctionne au courant alternatif-continu
Avec Toi,
Mesure du Désir,
Le temps s’abandonne,
Dialogue avec le petit matin
Et le grand soir réunis
Tu es mon unique demeure
Avec Toi, je ressens l’infini
Avec Toi, je suis
L’Amour est un prétexte
Pour rejoindre sur le toit du monde
Le vol des oies sauvages
Les beaux jours rejoignent nos bouches
Enlacées dans les herbes folles
La Création, seule, entend nos paroles
Aux pieds des arbres,
Chargé du parfum des bourgeons et des fleurs,
Le vent se fraye un chemin entre nous
© Photo ci-dessus : http://pixelexion.free.fr
Nu féminin zébré par Lucien Clergue.
Parfaite joie, plaisante et tendre,
Il n'est au monde de plus charmante offrande que tes bras
L’horloge sonne trois coups
Au moment de notre rêve éveillé
Seuls au monde,
Nous partageons la blancheur de nos nuques dénudées
Ce régal comble nos yeux devenus fous
Nous prononçons des mots si précieux,
Tout bas et si haut à la fois,
Que nos âmes, depuis ce temps, en tremblent,
Et s'étonnent encore
© Jean DORVAL, le 05.02.2014, pour LTC Poésie.
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09/12/2013
"LE CHANT DE SANAA."
Inspiré de la poésie Humaynî du Yémen, mais en vers libres…
A ma Muse.
Des hauts plateaux de Sanaa,
Jusqu’aux plaines côtières de Tihāma,
J’entends chanter l’aigle noir de tes yeux
Mon Aimée,
Nous sommes deux Anges,
Au sommet du Monde
Je te dédicace mon plus bel Amour,
Celui qui rend heureux seulement les Immortels
Le plaisir de te voir me tourmente d’aise,
Et je t’avoue ma Passion pour Toi
Toi et moi,
Laissons s’écouler le torrent de nos larmes de joie,
Cet impétueux cours d’eau qui nous envahit perpétuellement,
Et soudainement,
Pour mieux fêter nos retrouvailles continuelles,
Sauvages et vierges comme la Nature
Mon visage s’illumine, le tien s’irradie,
Quand nous nous approchons l’un de l’autre
Je rougis quand je parle de Toi,
Je perds tous mes moyens en ta présence
Tu es perdu sans moi,
Et tu me retrouves dans la ferveur partagée
Avant de te connaître,
Je composais déjà pour Toi
L’Harmonie de mes lettres dédiées,
S’inscrit au creux de tes mains
Tu es la Belle au bijou (celui que je t’ai offert),
Affolant le Croissant de Lune,
Rendant jaloux jusqu’au Soleil sur l'horizon
La chaleur humide de ta langue,
La caresse de tes yeux,
La douceur de ta chevelure noire,
Me rendent confiant
J’adore ton corps céleste,
Il me transpose vers l’Ailleurs
Ma passion pour Toi est un Art,
Depuis que j’ai bu au nectar de ton sourire,
Mon cœur brûle pour Toi
Nos yeux noyés de larmes de soie
Sont les affluents d’un fleuve,
Le nôtre,
Abreuvant sans retenue nos joues purifiées
Je bois ton âme sans jamais en être rassasié,
Tu te régales de la mienne sans fin
Au son des rires,
Tu es mon réchauffement climatique,
Face à toi mon cœur fond
Tu es le feu de mon doux tourment,
Mon médecin et la cause de mon état second,
Mon cœur repose en ta main
Toi dont la bouche est de nacre éclatante,
Tandis que tu ris et m’éblouis,
Mon cœur s’embrase
Enchanteresse, je te dévoile,
Mes larmes coulent toujours de joie,
Les tiennes aussi
Il nous suffit d'imaginer pour tout vivre
Que faire contre le destin ?
Quel refuge trouver ?
Si ce n’est celui de nos bras ?
Je crois en Toi,
Jusqu'à arriver à l’Origine de tout
Troublante est la Vie,
Qui chavire et s’envole
A fleur de peau,
Le frisson électrise tout notre être,
Se perd et se retrouve volontairement
Notre Alliance est vivante,
Tu es désormais ma demeure,
Je suis ton toit
Comme sorti du plus beau des boutons de rose,
La Promesse éternelle partagée éclôt comme un petit enfant vient au Monde
© Jean DORVAL, le 08.12.2013, pour LTC Poésie.
01:04 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
18/11/2013
« EVIDENCE. »
© Photo ci-dessus : http://songeunevie.centerblog.net
A ma Muse, car le jour sait ce qu'il doit à la nuit...
Porté par l'allégresse et la douceur de vivre,
Il n'est pas de hasard, point de coïncidence,
On marche vers son destin,
Avec au fond de soi,
L'intuition merveilleuse révélant le plus profond de notre âme
Firmament de l’oraison
D’où jaillit la lumière,
Ô féminine constellation de prose,
Prologue à l’unisson,
Depuis le divan, j’invoque ton nom
© Photo ci-dessus : http://s.billard.free.fr
Je m’abandonne en pensant qu’à tout moment,
Il faut remercier ta félicité,
S’abreuver au nectar du plaisir,
Ressentir l’envol du désir
Sous la voûte scintillante libre est la raison,
Assieds-toi ma destiné sur les bords du ruisseau,
Pour voir s’écouler la Vie ;
Là, flottant sur l’eau vive et claire,
Tu deviens ma passagère au long cours
En faisant resplendir les heures,
Partageons le sang de l’éternel printemps,
Le vin du renouveau ;
Buvons et embrassons-nous à grandes lampées,
Et aux limites de l’azur,
Retenons la nuit comme on retient
Une porte menant à une autre dimension
Tels des oiseaux,
Nous nous sommes cherchés, trouvés et choisis,
Et jusqu’au dernier jour de la Création,
Nos lèvres se partageront cette mélodie
La rosée du matin épouse nos draps,
Tu te réfugies dans mes pensées,
Je suis confondu par ta beauté,
Tes mots délivrent mon cœur
© Photo ci-dessus : http://unepenseedesmots.centerblog.net
J’explore ton cosmos, perdu d’infinité ;
Nous étions des boutons de rose mi-éclos,
Nous sommes devenus l’air vivifiant
La nature s’hypnotise de ta volupté,
Le Lac des Sources offre de nouveau au soleil tout son éclat,
Le goût de la pluie a changé,
L’herbe verte s’est couchée sous tes pas,
Les branches du saule se sont élevées, épousant le ciel,
Les narcisses se parfument de ta voix,
La danse de ton ventre rend les hirondelles joyeuses
© Photo ci-dessus : http://www.galileo-web.com
Je clame mon Amour pour Toi sur le Toit du Monde,
Je chéris notre existence particulière au creux de tes bras,
Je ne veux en aucun cas couper le lien que tu tisses vers moi,
Toutes les particules de mon corps t’appartiennent, irradient pour Toi
Je t’offre un petit bouquet d’églantine,
La bise du jardin apporte le salut
Je suis amoureux de l’étoile du matin,
Des nuages errants, des jours pluvieux et ensoleillés,
De ta longitude souhaitée et trouvée
De nos deux prénoms n’en faisons qu’un !
© Photo ci-dessus : http://carbase.info
Porté par l'allégresse et la douceur de vivre,
Il n'est pas de hasard, point de coïncidence,
On marche vers son destin,
Avec au fond de soi,
L'intuition merveilleuse révélant le plus profond de notre âme
© Jean DORVAL, le 17 novembre 2013, pour LTC Poésie.
21:18 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, poésie, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
14/11/2013
"LA ROSE MAUVE."
© Photo ci-dessus : http://roserosae.centerblog.net
A ma Muse.
Ma souveraine conquise,
Je suis éternellement ton mendiant,
Le mendiant de tes baisers,
Le passant de tes dunes et lunes indomptées
Ma souveraine éprise,
Pour me guérir,
Je désire le meilleur de tes remèdes :
Ta douce voix !
Ma souveraine soumise,
Dessine-moi encore et toujours ton sourire,
Dénoue ma délivrance d’une simple caresse,
Tes petits seins pommelés ravivent mon ivresse
© Photo ci-dessus : http://karineimages.centerblog.net
Ma bien-aimée,
Ô Toi, mon songe animé,
Mon Amour à tout jamais révélé,
Matin et soir,
Je me repais de ton sanctuaire
Je suis ton unique cavalier,
Et ma langue fougueuse déifie ton âme
Avec Toi, je découvre et redécouvre le sublime,
Je touche l’au-delà de tes yeux,
J’investis l’inaccessible festin familier
Viens mon Amour,
Mon cœur, ton cœur,
Celui que nous partageons à deux,
Bat à tout rompre
Je t’enlace comme une vigne fertile
Que l’on préserve jusqu’aux vendanges tardives
Il est minuit,
Et notre couverture s’est consumée à l’envie
© Photo ci-dessus : http://roserosae.centerblog.net
A l’endroit, à l’envers, consommés tout entiers,
Nous resplendissons dans la nuit,
Tels des feux follets devenus incontrôlables
Nous sommes le chant, la musique et la danse brassés en une unique rime,
Une mélodie de l’ardeur aux accents réguliers scandée sans fin
© Jean DORVAL, le 14 novembre 2013, pour LTC Poésie.
23:41 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, poésie, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |